Alex Ross Perry
États-Unis | 172 min
Première suisse
Langue : anglais
Centre socioculturel et haut lieu de la consommation, le magasin de location de vidéos a changé à jamais la façon dont nous interagissons avec les films. L’essai documentaire d’Alex Ross Perry utilise des séquences allant de publicités télévisées aux blockbusters pour raconter l’impact glorieux, déroutant, et sismique d’une industrie sur la culture cinématographique américaine.
Ressurgi en force des souvenirs geeks des un·e·s, ou des légendes vaguement entendues par les plus jeunes, le vidéoclub — cette Mecque de la consommation culturelle, à la fois lieu de formation et d’errance pour quelques-unes des plus belles (ou oisives) intelligences de ces dernières décennies — obtient enfin l’hommage cinématographique qu’il mérite. Alex Ross Perry, ancien employé du mythique Kim’s Video à New York — et qui a manifestement eu tout le loisir, derrière le comptoir, de méditer sur la portée culturelle de ce commerce — a réuni une impressionnante mosaïque d’extraits de films, de publicités et d’émissions télé, retraçant l’histoire des vidéoclubs, qu’ils soient indépendants ou franchisés. Il en résulte une ode aussi hilarante qu’obsessionnelle, pleine de clairvoyance, à la cinéphilie analogique et à ce lieu qui fut, pour lui, un sanctuaire.
Pour Perry — comme pour Daniel Herbert, dont l’essai Videoland a inspiré le film — la disparition du vidéoclub ne relève pas simplement d’un glissement technologique ou d’un effet collatéral du consumérisme : elle incarne une perte bien plus vaste. Celle de l’espace public, du lien social, et, au fond, d’un certain art de vivre fait de flânerie, de hasard et de passions partagées. Heureusement, les salles de cinéma sont encore là. L’occasion rêvée d’y passer trois heures… à regarder des vidéoclubs.
Sergio Fant
Pour Perry — comme pour Daniel Herbert, dont l’essai Videoland a inspiré le film — la disparition du vidéoclub ne relève pas simplement d’un glissement technologique ou d’un effet collatéral du consumérisme : elle incarne une perte bien plus vaste. Celle de l’espace public, du lien social, et, au fond, d’un certain art de vivre fait de flânerie, de hasard et de passions partagées. Heureusement, les salles de cinéma sont encore là. L’occasion rêvée d’y passer trois heures… à regarder des vidéoclubs.
Sergio Fant
Videoheaven, 2025
Pavements, 2024
Ghost: Rite Here Rite Now, 2024
Metal Myths, 2022
Paul Schrader: Man in a Room, 2020
Her Smell, 2018
Golden Exits, 2017
Queen of Earth, 2015
Listen up Philip, 2014
The Sixth Year, 2013
The Color Wheel, 2011
Impolex, 2009
Pavements, 2024
Ghost: Rite Here Rite Now, 2024
Metal Myths, 2022
Paul Schrader: Man in a Room, 2020
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Listen up Philip, 2014
The Sixth Year, 2013
The Color Wheel, 2011
Impolex, 2009
Séances et billets
Vendredi 11 avril 2025 à 19:30
Capitole Leone, Nyon
Montage
Clyde Folley
Son
Ryan M. Price
Production
Jake PerlinAndrew AdairCinema Conservancy
Contact de vente
Andrew Adairandrew@conservecinema.org