Cheshm Mahi

Amin Behroozzadeh
Iran | 2020 | 70 min
Première mondiale
Langues : persan, anglais, afrikaans
Sous-titres : anglais, français

L’équipage d’un chalutier traverse l’océan avec un seul but : pêcher 2000 tonnes de thons. Dans la profondeur des eaux, pendant des mois, ces hommes partagent des conditions de travail extrêmement dures. Entre poésie et critique sociale, Fish Eye nous invite à réfléchir sur les engrenages du capitalisme à travers la pêche industrielle.

Le Parsian Shila est l’un des plus grands chalutiers industriels, traversant l’océan avec un seul but : celui de pêcher 2000 tonnes de thons. À bord, l’équipage dirigé par des cadres iraniens, est composé dans sa majorité de jeunes africains. Malgré les différences sociales, ils sont tous prêts à vivre loin de leurs proches, le temps de cet embarquement. Ces hommes sont obligés de tout partager ; des conditions de travail extrêmement dures, le quotidien de la distance, les peines comme les joies. Dans l’immensité des eaux, la vie se déroule comme dans un temps suspendu, atavique, comme un récit regardé à travers les yeux humides d’un poisson. Avec cette traversée océanique, Amin Behroozzadeh nous invite à plonger dans le quotidien de la pêche en gros, qui se présente dans le film comme une chaîne de travail industrielle impitoyable, mais qui n’est pas exempte de poésie. Fish Eye crée un regard lyrique entre la mer et les hommes, tout en nous proposant une réflexion engagée sur les engrenages du capitalisme sauvage sous la forme de ce léviathan contemporain qu’est le Parsian Shila.
Elena López Riera

Bande-annonce

Contact de vente
Mina Keshavarzmina.keshavarz@gmail.com+989366136530

Compétition Internationale Longs Métrages

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